Par Noor-Sharina Grondin
Publié le 11 octobre 2024
Le shatta est née en Martinique, au début des années 2010, elle succède au R’n’B, zouk et dancehall alors très en vogue à l’époque. Confidentielle, le shatta se développe auprès des jeunes lycéens, des garçons principalement et se diffuse presque sous le manteau via des clés USB et des disques dur mais surtout, dans les boîtes de nuit. C’est le début des soirées shatta, l’occasion pour les djs et beatmakers de faire leurs armes.
À l’origine, shatta est un mot d’argot jamaïcain (plus ou moins) synonyme de « gangsta » qui signifie « tueur » ou « meurtrier » – comme son paronyme « shotta », plus ancien, dont il semble être un dérivé. Un film populaire dans la Caraïbe du nom de « Shottas » sorti en 2002 a contribué à populariser ce terme. Ce film de gangster a visiblement eu un impact important en Martinique, comme l’explique le youtubeur PepseeActus [1] dans sa vidéo « L’origine du shatta », publiée le 5 février 2023. Ce film a dédiabolisé la figure du gangster, faisant de lui, un justicier qui se bat contre l’oppression et la violence du quartier pour améliorer ses conditions de vie.
PepseeActus explique que le terme « shottas » prononcé phonétiquement « shatta » s’est par la suite intégré au vocable antillais, surtout chez les jeunes. En effet, le terme « shatta » a été repris dans les Antilles françaises et plus précisément en Martinique dès 2009, d’abord comme adjectif, mais toujours avec cette même connotation « street ».
Toujours en 2009, un premier groupe nommé le « Shatta sound » voit le jour et en 2010, le chanteur Elji sort « Shatta boy » mais le genre reste encore réservé à un public d’initiés et très critiqué par les artistes et Djs de R’n’B et zouk, notamment qui le considéraient comme un « sous-genre » sans avenir.
On le comprend, le shatta est un mouvement jeune, tant par son public que par les médias utilisés pour la diffuser. Le terme « shatta » apparaît pour la première fois sur les réseaux sociaux, en particulier Twitter en 2010. Dans ces années-là, le terme « shatta » était considéré comme synonyme du mot « gaza », caricature de la femme vulgaire du ghetto qui s’habille de manière sexy avec des vêtements de couleur vive… l’équivalent antillais de la « Cagole » du sud de la France. Plusieurs expressions voient le jour sur les réseaux sociaux, par exemple l’expression « trop shatta », dont la première occurrence remonterait à 2012 sur Twitter, renvoie ainsi à une soirée, une ambiance, une personne ou un son. La connotation commence elle aussi à changer, on passe d’une connotation négative à une connotation positive, en effet à partir de 2010, on peut lire « ah ! c’est shatta, ça ! » sous-entendu « ah ! c’est trop bien, ça ! » ; dans la même dynamique, une femme « trop shatta » par exemple, c’est une « badgyal », une fille à la fois « dark » et désinhibée, qui assume sa sexualité. On trouve également tout un tas de variantes sémantiques comme « shattater », « shattanité », « se shattatiser », « shattatisation ».
Un son « trop shatta », ce serait donc un son un peu voyou, dangereux, un son qui met la pression. Un son sur lequel on bouge son corps sur de la basse, on s’amuse, on prend du plaisir. En soirée, les acteurs du milieu rapportent que le public criait « shatta ! » pour dire au DJ que le son « était bon », le mot est devenu familier et régulièrement utilisé au quotidien, pas uniquement en soirée. Le genre s’émancipe peu à peu des soirées shatta et se démocratise.
À partir de 2011, « shatta » est utilisé comme adjectif qualificatif dans la langue, de nombreux groupes ou associations adoptent ce terme comme l’équipe de handball « Shatta’ss [2]».
Les premiers artistes de shatta music, Magic feat Magic, Blicassty, Elji ou Vlg Rocki par exemple, ont publié leurs sons et premiers clips vidéos sur Youtube, comme Look Lemon de Blicassty publié initialement en 2013 et remixé en 2023. Cette réédition du hit accompagné d’un clip vidéo a fait fureur sur les réseaux sociaux et notamment TikTok. La jeune génération des 12-18 ans martiniquaise et hexagonale diffuse les hits shatta sur les réseaux sociaux, le premier étant Youtube, ce qui permet au genre de s’accroître, de gagner en popularité mais aussi de se confronter à des propos de haine. Toutefois, des extraits des chansons sont publiés sur TikTok afin de faire la promotion de leurs auteurs, tout en touchant un public encore plus large et juvénile. Cet accès à des chansons considérées comme grossières suscite de nombreuses tensions.
En effet, le shatta est un genre clivant, qualifié de vulgaire voire même de pornographique car les propos des chanteurs et chanteuses sont crus. À l’instar du titre « Lambis » de Kalash feat Digital [3] :
❝ Gyal t’es bonne, jamais tu n’déçois, hah
Je t’ai croisé au François, hah
C’était un jeudi ou un samedi soi’, je voulais déjà une histoire
Tu es cambrée comme une hippocampe, avec toi il faut que je campe
Je voudrais m’insérer dans ta tente, te montrer comment je supporte
Je ne veux pas être ton pote, je souhaiterais que tu me montes
Je voudrais connaître tes hanches, t’inquiète pas, je suis étanche
Badman lodè dans l’atmosphère, gadé kombyen boug ki déter
Nou pa anlè sé méssyé sa, sa sé yo, ô swè a, man ka ba koko ❞
Là où les rappeurs considèrent les femmes comme un objet de jouissance unilatéral et un trophée à exposer, dans le shatta, elle est un personnage actif ; comme dans « 50/50 » de la Team Bwè Tou Sa & Lestef KJF Boyz sorti en 2021.
❝50/50 et je pilote
50/50 et tu pilotes
[…]
Lèche ma chatte
Je suce ton kÒk ❞
La femme demeure objectivée comme on peut le lire dans les paroles de « Lambis » mais il y a une nuance. Les hommes recherchent des « bad gyal » dans femmes actives dans la relation, qui aiment le sexe autant qu’eux. Les hommes parlent abondamment du corps féminin, charnu, voluptueux, comme dans « Punani Imperial » de Kalash sorti en 2022 :
❝Gyal your pumpum tight é ou ja sav sa ka fèt tonight
Ou ja voyé mwen foto sa dodu kon dune désert Dubaï
Gyal ou ni an koukoun impérial (sa bel, sa royal) ❞
Les hommes déclarent qu’ils prennent « tout » sans distinction « chabine », « négresse » … cela donne beaucoup d’informations sur la place de la femme, du sexe mais aussi, du colorisme dans la société créole antillaise comme l’illustre ce titre de Panik-J de 2012 :
❝Qui Négresse Qui Chabine Nou En Lè Sa
Quand Elle Wine Leurs Pum Pum Nou En Lè Sa❞
On constate depuis 2019, une véritable explosion et diversification du shatta grâce aux réseaux sociaux. Les artistes diffusent des vidéos de session d’enregistrement, lancent des challenges de danse sur des hits comme “Tic” de Maureen voient le jour. Les Djs, Natoxie ou Mikado se mettent également en scène en train de composer ou d’expliquer comment faire un son shatta. La stratégie de communication des acteurs du milieu s’est affirmée, faisant du shatta un genre à part entière, fait pour durer et porteur d’une véritable identité.
Cette démocratisation du shatta est le résultat du travail des acteurs du milieu afin de légitimer le shatta mais aussi des confinements successifs liés à la COVID-19, en effet, les jeunes ne pouvaient plus sortir, certains ont utilisé ce qu’ils avaient sous la main pour composer en attendant la réouverture des discothèques et autres clubs. Début 2020, des femmes s’affirment enfin dans le « shatta game ».
L’expression « shatta game » désigne le milieu shatta, c’est-à-dire, l’ensemble des artistes évoluant dans ce genre musical, des chanteurs et chanteuses aux beatmakers et Djs. Entre 2013 et 2019, le shatta était un genre dominé par les hommes. L’objectif est de divertir, de s’amuser, faire danser. Ce genre musical a pour ancrage un besoin de liberté et d’affirmation de soi, tant individuel que collectif. À partir de 2020, les femmes entrent en scène et donnent un nouveau souffle au genre. Pour certaines comme Shannon, elles étaient déjà dans le milieu en tant que danseuses.
Shannon, une artiste de la première heure du mouvement, a sorti « Mal à dit » en 2018. Elle était déjà dans le milieu, en tant que danseuse et figurante pour Elji et d’autres artistes. Depuis, sa carrière ne cesse de croître et elle aurait le soutien de nombreux acteurs masculins. Certains artistes estiment que la présence d’artistes féminines est bénéfique pour le shatta, car elles ont une autre approche. Pour « Mal à dit » Shannon et Hazou ont réussi une sorte d’hybridation entre dancehall et techno, avec des sonorités early grime et presque baile funk.
Maureen, arrivée dans le shatta game en 2019 bouscule elle aussi les codes du shatta, dans « Tic » sorti en 2021, on a un côté robotique et proto-techno, avec une rythmique martiale, appuyée par des synthétiseurs tranchants, qui contrastent avec la voix très juvénile de Maureen.
Dans « Tic », Maureen dénonce les comportements abusifs des hommes dans les boîtes de nuit. Elle affirme le droit des femmes de se vêtir pour elles-mêmes et de s’amuser entre femmes. Elle a expliqué à Brut dans une vidéo publiée le 1er février 2023 :
« [Quand t’es en soirée] Tout est bon à prendre pour se rapprocher, pour avoir un contact physique on va quand même réussir à dire : oui, mais ta robe était trop courte, donc c’est que tu cherchais. Oui, mais ta façon de danser était trop provocante, donc c’est que tu m’appelais. Entre meufs, on peut s’ambiancer, entre nous, on peut s’amuser on n’a pas besoin de mecs pour passer une bonne soirée, on est indépendantes. »
Interviewée par Csmart ewag [4] , le 31 mai 2021, Maureen déclarait :
« Un homme doit apprendre à entendre un non venant d’une femme, l’homme doit accepter qu’une femme puisse s’assumer pleinement. J’ai été très vite indépendante, j’ai fait des études en Ressources humaines et je travaille pour gagner ma vie. Je suis fière de la femme que je suis devenue, je continue de me battre pour ce que je suis et que je désire. »
On le voit ici, il y a une dimension féministe et un engagement politique de certaines artistes. C’est un point que la chercheuse Coraline Kandassamy a étudié dans un article Shatta music, a new space for French West Indian feminism [5]. Les femmes artistes de shatta se font de plus en plus nombreuses, elles se réapproprient la danse (le twerk) mais également, en filigrane, leur histoire personnelle et culturelle. Comme l’explique Coraline Kandassamy dans son article Shatta Music, from Madinina to The World: New Identity Dynamics in Martinique [6], le shatta est dans la continuité du bélè, des chansons paillardes et de toute cette culture historique et musicale Antillaise et martiniquaise.
Par exemple, dans le titre « Ek c’est tout » sorti en 2022, Shaydee’s et Elji ont mis en scène un roi et une reine d’une ethnie africaine. Le décor est coloré, tout comme les costumes qui évoquent des tenues tribales léopard. Une femme apporte la couronne de Shaydee’s que lui ceint Elji. Dans le clip de « Soum Soum » sorti le 18 janvier 2024, ils reprennent la même mise en scène. Elji donne un fruit à manger à Shaydee’s, une femme lui apporte un verre de vin qu’il donne à boire à la jeune femme dont les yeux deviennent rouges, comme si elle se métamorphosait. Dans ces deux titres, les relations femmes-hommes sont abordées. On pourrait voir dans les mises en scène, quelque chose de biblique, de tentateur avec ce fruit qui est donné par le roi à sa reine. Il y a deux temps dans ces deux clips, le temps du récit initial, ou initiatique, qui est le temps du conte avec le roi et la reine et l’époque contemporaine dans un décor du quotidien.
Shaydee’s se met en position dominante, dans les deux titres, tant dans sa posture que dans sa voix. Elle donne l’image d’une femme forte qui a confiance en elle et qui sait ce qu’elle veut, et au-delà de cela, elle exige :
❝An pa lé nonm ki pa ni lagen
Ek C Tou
Si ou joui fok mwen joui
Ek c tou
An ex c an ex
Ek c Tou tou tou tou tou
An pa lé nonm ki pa ni lagen
Ek C Tou
Si ou joui fok mwen joui
Ek c tou
An ex c an ex
Ek c Tou tou tou tou tou ❞
La chanteuse est explicite, elle veut un homme qui a de l’argent. S’il jouit, elle doit jouir. Elle réclame l’égalité et d’être traitée comme une reine. Pas de regard vers le passé “un ex, c’est un ex”, elle avance dans sa vie, fidèle à ses principes. C’est une manière d’encourager les femmes à ne pas s’apitoyer sur leur relation passée, à avancer tout en exigeant le meilleur pour elles-mêmes, en somme, c’est dans l’empouvoirement.
Dans « Soum Soum », il est question de relation secrète.
❝ Je te veux, tu me veux en soum-soum ❞
Le thème de l’homme riche ou du moins, indépendant financièrement est encore présent puisque Shaydee’s parle de sugar daddy dans cette chanson. On pourrait supposer qu’elle dresse le portrait d’une femme indépendante, à l’égale de son homme, qui souhaite officialiser la relation contrairement à lui. Dans ses propos, elle présente l’idée que la femme mérite le confort, sans se soucier des problèmes d’argent. Quand on sait qu’il y a près de 60% de familles monoparentales en Martinique soit 109 905 familles [7], ses paroles trouvent un écho.
On le comprend, le shatta aborde les relations femmes-hommes, les rapports de domination et de soumission, l’identité, la sexualité y est abordée de manière crue et explicite, dans la tradition des chansons grivoises antillaises comme le démontre la musicologue Esther Eloidin dans Quatre siècles de chansons grivoises et paillardes aux Antilles-Guyane [8]. Ce n’est plus uniquement du divertissement, il y a un message qui se cache derrière ces paroles et ces mises en scène. Le monde de la mode a compris que le shatta est devenue un genre à part entière et incontournable puisqu’en 2021, Thierry Mugler a fait défiler Bella Hadid sur le titre « Tic » de Maureen. Cela a donné un formidable élan à la carrière de la chanteuse tout en faisant sortir le shatta de sa confidentialité (au sens où le shatta était cloisonnée aux réseaux sociaux et clubs et appréciée par un public de connaisseurs).
Les radios hexagonales et même locales ignorent encore le shatta, les artistes ne sont pas voire très peu diffusés en France hexagonale, hormis dans les boites de nuit. Dans le classement Hit NRJ Antilles Martinique consulté le 18 janvier 2024, un seul titre shatta apparaît dans le classement. Il s’agit de X MAN X DANTHOLOGY – « BADMAN » en 20ème position, le titre zouk love de Maureen et MIKL « TKT PAS » est 14ème. A contrario, sur le site NRJ Radio France, il n’y a aucun artiste shatta dans le classement, aucune diffusion. Maureen avait été invitée le 29 mars 2023 au podcast « NRJ Drink » et pourtant, elle n’est pas diffusée sur la radio. Aucune mention du shatta sur Skyrock non plus, de manière générale, la presse musicale écrit peu sur le shatta.
Le principal vecteur de diffusion du shatta reste les réseaux sociaux, principalement Youtube, où sont publiés les clips vidéos. Les plateformes de streaming sont en retard concernant la diffusion des sons shatta. De nombreux acteurs du milieu expliquent que les Antillais n’ont pas la « culture du streaming ». Cette difficulté d’accès aux plateformes de streaming, pour les artistes comme le public ralenti l’essor du shatta. Pour contrer ce manque, les artistes s’inscrivent sur plusieurs plateformes de streaming afin de rendre accessible et visible leur travail, ils sont également très actifs sur les réseaux sociaux. À ce jour, pas de classement officiel Spotify sur les hits shatta les plus écoutés, il faut étudier les streamings des artistes individuellement mais ce que les acteurs du milieu constatent tout de même, c’est bel et bien une hausse des écoutes streaming.
Quelques artistes shatta jouent dans les festivals comme les Eurockéennes par exemple, une session « World shatta » a été organisée le 30 juin 2023 avec Natoxie, Shaydee’s et Shannon accompagnés par les danseuses du collectif Special Gyal Dancers.
L’artiste Blaiz Fayah a lui, choisi l’anglais pour diffuser le shatta. Moins connu en france, il est très célèbre en Amérique Latine et aux Pays-Bas. Quant à Maureen que les médias antillais considèrent comme l’ambassadrice du shatta, la chanteuse a été nominée dans la catégorie « meilleur nouvel artiste internationale » aux BET Awards. La cérémonie qui récompense les artistes afro-américains s’est déroulée le dimanche 25 juin 2023 aux États-Unis. Depuis quelques mois, Maureen enchaîne les distinctions et les show case en Europe, mais également en Amérique du Nord puisque la jeune femme était l’invitée du « Mural Festival » de Montréal (Canada) le samedi 10 juin 2023. Elle a participé à de prestigieux festivals comme Baccha Festival, Karukera One Love ou All Day In, en septembre 2024, elle participera au Golden Coast Rap Fest à Dijon. Enfin, elle a collaboré avec la légende du Dancehall Mr Vegas sur le titre « Whine It Up » en 2022. Le 28 novembre 2023, elle a participé à l’émission Dans le club diffusé sur Arte tourné à la Gaîté Lyrique. À cette occasion, elle a donné un show case. Maureen confirme sa présence sur la scène musicale et la légitimité du shatta.
Malgré le succès de nombreux artistes comme Blaiz Fayah, Maureen ou Elji, peu de sons shattas sont diffusés à la radio, exception faite pour le titre d’inspiration « shatta » d’Aya Nakamura « Belec ». Aya Nakamura s’est inspirée du shatta, elle a fait une proposition mais le « son n’est pas abouti » d’après ses mots. Le shatta est donc très populaire en Martinique et dans les Antilles mais souffre encore d’un manque de reconnaissance sur la scène nationale.
Références de cet article
1. PepseeActus est spécialisé dans le dancehall caribéen. https://www.youtube.com/watch?v=MKnlMgDrOKs&t=261s
3. Sortie initiale en 2021
5.Coraline Kandassamy, « Shatta music, a new space for French West Indian feminism », Études caribéennes [En ligne], 55 | Août 2023, mis en ligne le, consulté le 16 septembre 2024
6.Coraline Kandassamy, « Shatta Music, from Madinina to The World: New Identity Dynamics in Martinique », Études caribéennes [En ligne], 54 | Avril 2023, mis en ligne le 15 avril 2023, consulté le 15 septembre 2024
8.Eloidin, E. Quatre siècles de chansons grivoises et paillardes aux Antilles-Guyane. Caraïbeditions. (2021)
Noor-Sharina Grondin
Je m’appelle Noor-Sharina et je fais une thèse sur le shatta. Passionnée d’arts visuels comme la photographie, le théâtre ou la musique, je suis également très engagée pour les droits des femmes, l’égalité des genres et la jeunesse. Par mon travail, je souhaite “construire des ponts entre les générations” pour un monde plus harmonieux. J’anime une page Instagram dans laquelle j’explique en quoi consiste la recherche en Histoire et quels sont les objectifs de ma thèse.
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